lundi 18 janvier 2010

goût médiéval

Pour les Grecs, l’idéal de beauté correspondait à « un esprit sain dans un corps sain ». Aux soins du corps on associait la culture du physique, les bains, le sport, le massage et une alimentation équilibrée. Contrairement aux égyptiennes, les femmes grecques rejetaient le maquillage.

Pendant le Moyen âge étaient habituels les bains publics où les hommes et les femmes partageaient l’espace dans une atmosphère égrillarde. Après le bain, les femmes qui souhaitaient des cheveux lisses et soyeux les rinçaient avec une solution de salpêtre et pois chiches écrasés et les parfumaient ensuite avec de l’eau de rose.

À la fin du XVI, le goût médiéval pour les bains est tombé dans l'extrémité contraire : on croyait que l'eau était nuisible pour la santé, qu’elle affaiblissait la peau et qu’elle pouvait transmettre des infections en tout genre. C’est ainsi que les hommes et les femmes du XVIII préféraient recourir à certaines substances parfumées pour mitiger les mauvaises odeurs corporelles au lieu d'utiliser de l'eau, considérée de nuisible pour la santé par les médecins de l’époque.

C’est avec l'arrivée de la Révolution Industrielle que l’on a compris que la propagation de maladies pouvait être contrôlée avec l’usage de l'eau et du savon.

Au XIX siècle, le maquillage était considéré vulgaire mais de nos jours les choses ont beaucoup changé.

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